Congé solidarité familiale, droit solidarité familiale, accompagnement fin de vie
Vous êtes salarié et malheureusement l’un des membres de votre famille est victime d’un accident grave qui met un péril son pronostic vital, où est en phase terminale d’une maladie grave et incurable, il existe un congé qui vous permet de vous absenter afin d’accompagner et de soutenir votre proche pendant ses derniers mois de vie. Il s’agit du congé de solidarité familiale. Présentation aujourd’hui de ce congé ainsi que des démarches pour pouvoir en bénéficier.
Le congé de solidarité familiale succède en fait au congé fin de vie et est encadré par le décret du 16 Novembre 2004 qui porte l’application de l’article L.255-15 du code travail. Le congé de solidarité peut être demandé pour une durée maximale de trois mois renouvelable où par périodes fractionnées de sept jours consécutifs dont le cumul ne peut excéder six mois. Il s’agit d’un droit, de ce fait il ne peut ni être refusé où même reporté.
Durant cette période, le salarié ne perçoit pas de salaire mais continue de bénéficier de sa protection sociale grâce à sa mutuelle santé entreprise. Cependant il perçoit pendant une durée de 21 jours (42 en cas de service à temps partiel) une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Cette allocation est revalorisée sur le même taux que l’allocation journalière de présence parentale.
Pour bénéficier de ce congé, une demande doit être effectuée par le salarié auprès de son employeur, quinze jours à l’avance. Cette demande doit être accompagnée d’un certificat médical rédigé par le médecin traitant et indiquant que la personne souffre d’une pathologie qui met en danger son pronostic vital. Une fois le congé terminé, le salarié doit informer son employeur trois jours avant la reprise et doit ensuite récupérer un poste semblable avec le même niveau de rémunération.
Pour plus d’informations rendez-vous sur le site spécialiste en mutuelle santé famille et mutuelle santé sénior : www.menages-prevoyants.fr